Mikhaïl Artsybachev

Sous le soleil, suivi Extrait du journal d’un mort

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Textes traduits par Louis Durieux, Viktoriya et Patrice Lajoye

ISBN: 979-10-94441-07-7

66 p., grand format, 19€

Édition numérique: 3,99€. Disponible sur Kobo, Amazon Kindle, Google Play et Lulu.com

Écrivain cynique, voire nihiliste, Mikhaïl Artsybachev (1878-1927), s’exile en Pologne à la suite de la Révolution d’Octobre et de la Guerre civile. Dès le début du siècle, il exprime sa totale absence de foi dans ce qu’il présente comme le journal d’un mort, un suicidé enterré au fin fond d’un cimetière. Et en 1924, il fait paraître une nouvelle de science-fiction post-apocalyptique, Sous le soleil. Un texte court mais fort et poignant dans lequel il préfigure les propos que tiendra plus tard Albert Einstein: « Je ne sais pas quelles armes seront employées durant la 3e Guerre mondiale, mais pour la 4e, ce seront des bâtons et des pierres ».

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Ils en ont parlé:

« On peut dire que l’art de la nouvelle est ici parfaitement exploité. L’auteur surprend par le modernisme des thèmes utilisés et nous livre un texte très différent de ceux de ses contemporains. C’est bon, c’est court et ça mérite le détour. »

David Claes, Galaxies (critique de la 1ère édition)

« Extrait du journal d’un mort, puisque c’est la « nouveauté », est complètement dans la continuité. Pas dans le thème, puisqu’il s’agit ici d’un mort qui raconte le temps qui passe dans le cimetière où il est en enterré, mais dans l’approche qu’a Artsybachev. Sans fioriture, direct, chirurgical. Rendez-vous entre les morts, fantômes et autres êtres sortis du néant : ne vous attendez pas à cela. Notre mort, lui, s’attend aussi à ce qu’on nous annonce de notre vivant. Il attend dans cette partie isolée du cimetière où il est tombé, puisque suicidé. Mais rien : il est seul.
Ce récit est glaçant. Pas par des ficelles fantastiques, mais justement à cause de leur absence et de la froide analyse que le défunt fait de sa condition. Étonnant. »

David Claes, Galaxies (critique de la 2e édition)

« On pense bien sûr à Quinzinzinzili de Régis Messac, l’ironie grinçante en moins. On se remémore aussi les espoirs soulevés par la révolution bolchévique, espoirs qu’Artsybachev entreprend de laminer. Il n’accable pourtant pas l’utopie communiste et ne dévalorise pas le combat des opprimés face à leurs oppresseurs. L’auteur russe considère plutôt que l’homme n’est définitivement pas prêt à assumer l’idéal de justice et d’égalité promis. Le sera-t-il un jour? »

Laurent Leleu (critique de la 1ère édition)

« Nihiliste en diable, très intelligent et assurément visionnaire, on comprend mieux pourquoi Patrice et Viktoriya Lajoye ont tenté de nous faire découvrir cette nouvelle. […] Il ne vous reste plus qu’à lire ce beau texte de Mikhaïl Artsybachev, ne serait-ce que pour saluer l’initiative courageuse des deux traducteurs. »

Nicolas Winter (critique de la 1ère édition)