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Lessia Oukraïnka – La Voix d’une prisonnière russe

À la fin du premier volume de notre anthologie Oubliées!, consacrée aux autrices russes et ukrainiennes, nous avons intégré un texte rédigé directement en français par la poétesse ukrainienne Lessia Oukraïnka  – alors de fait citoyenne russe. Celle-ci entendait interpeler les artistes et intellectuels français venus participer aux festivités liées à la visite en France du tsar Nicolas II, en 1896. Cette lettre ne fut semble-t-il jamais envoyée, mais elle fut redécouverte dans les archives de la poétesse et publiée longtemps après sa mort.
Étant donné l’étonnante actualité de ce texte, nous avons finalement fait le choix de le mettre directement en ligne. Nous lui avons seulement fait subir un léger travail éditorial.

Lessia-Oukrainka-Trouch

Lessia Oukraïnka – La Voix d’une prisonnière russe

Petit poème en prose, dédié aux poètes et artistes qui ont eu l’honneur de saluer le couple impérial russe à Versailles

Grands noms et grandes voix ! De leur bruit sonore l’univers retentit !… Certes, la faible voix d’une esclave qui chante n’aura pas la gloire d’attirer l’attention de ces grands demi-dieux à la tête couronnée de lauriers et de roses. Mais nous autres, pauvres poètes des cachots, nous sommes habitués aux chants sans échos, aux prières inexaucées, aux malédictions vaines, aux larmes inconsolées, aux gémissements sourds. On peut tout comprimer hors la voix de l’âme, elle se fera entendre dans un désert sauvage si ce n’est dans la foule ou devant les rois. Et le front qui n’a jamais connu de lauriers n’en est pas moins fier, n’en est pas moins pur, il n’a pas besoin de lauriers pour cacher quelque opprobre. Et la voix qui n’a jamais éveillé l’écho d’or n’en est pas moins libre, n’en est pas moins sincère, elle n’a pas besoin de célèbres interprètes pour se faire bien comprendre.

Or, laissez-nous chanter, le chant est notre seul bien, on peut tout comprimer hors la voix de l’âme.

Honte à la lyre hypocrite dont les cordes flatteuses remplissaient d’arpèges les salons des Versailles ! Honte aux incantations de la nymphe perfide qui du chaos des siècles évoquait les ténèbres ! Honte aux libres poètes qui devant l’étranger font sonner les anneaux de leurs chaînes librement mises ! L’esclavage est ignoble d’autant plus qu’il est libre. Honte à vous, comédiens, qui des lèvres sacrilèges prononciez le grand nom de Molière qui jadis de son rire mordant rongeait l’affreux colosse érigé pour la France par le feu Roi-Soleil. Le fantôme de ce Roi, si pâle à la veille, a rougi de joie à l’accent de vos chants dans la ville de Paris, cette ville régicide dont chaque pierre dit : à bas la tyrannie ! Malheur aux vieilles villes dont les pierres moisies, les lanternes rouillées et les places étroites sont de grands orateurs et ne savent pas se taire…

Bons Français, emmenez notre roi plus loin de cette ville des spectres, à Chalons, Trianon, n’importe où, mais plus loin, parce qu’ici dans les chambres d’Antoinette et de Louis, les mauvais cauchemars peuvent troubler son repos après tant de triomphe, après tant de victimes qui jonchaient le chemin de son char de César qui passait sur les morts. Est-ce en vain qu’après votre alarmante «Marseillaise» on chantait le refrain d’une suprême angoisse : «Dieu, sauvez le roi !»

Bâtissez bien le pont pour joindre les peuples, qu’il ne soie pas moins solide que ces vieux ponts royaux à Paris, à Moscou. Ceux-là ont bien soutenu la danse effrénée de la foule déchaînée animée par la haine, éclairée d’incendie. Ayez soin que votre pont ne s’écroule pas bien vite pendant un de ces fours de grands bals populaires, guerres ou révolutions, ces brillantes mascarades !

Grands poètes, grands artistes ! quel sera votre beau masque couvrant vos faces célèbres pendant ces grandes fêtes ? Quel sera le costume, de quel siècle, de quel style, qui fera votre gloire dans ces « folles journées » ? Quant à nous, si obscures, inconnus maintenant que les grands de ce monde ne daignent pas nous voir, nous irons tous sans masque dans ces jours effrayants, car les masques de fer ne peuvent pas être changés en velours hypocrites.

Savez-vous, grands confrères, qu’est-ce que la misère ? La misère d’un pays que vous nommez si grand ? C’est votre mot favori, ce pauvre mot « de grandeur », le goût de grandiose est inné aux Français. Oui, la Russie est grande, un Russe peut être exilé même aux confins du monde sans être expatrié. Oui, la Russie est grande, la famine, l’ignorance, le vol, l’hypocrisie, la tyrannie sans bornes, et toutes ces grandes misères énormes, grandioses, colossales. Nos rois ont dépassé les rois égyptiens dans le goût du massif, leurs pyramides sont hautes et bien solides, votre Bastille n’était rien auprès d’elles ! Venez donc, grands poètes, grands artistes, contempler la grandeur de nos fortes Bastilles, descendez des estrades, ôter vos cothurnes et venez explorer notre belle prison. N’ayez pas peur, confrères, la prison des poètes qui aiment la liberté, la patrie et le peuple n’est pas si étroite comme les autres cachots, elle est vaste et célèbre: son nom est la Russie ! Le poète y peut vivre et même en sûreté, seulement privé de nom ou bien privé de tout.

Vivez en paix, confrères, ornés de vos grands noms ! Et toi, Muse française, pardonne à la chanteuse, esclave privée de nom ! Je t’ai moins profanée dans ma prose indigente que tes libres amis dans leurs beaux vers dorés !

La prisonnière

1896

Couv Essai 1

Boris Strougatski – Le fascisme, c’est très simple

Voici la traduction en français d’un article publié par Boris Strougatski en 1995. Ce texte est hélas tristement d’actualité.
Nous remercions Franz Rottensteiner pour son autorisation.
Le fascisme, c’est très simple
Note épidémiologique
Boris Strougatski
portrait
La peste est dans notre maison. Nous sommes incapables de la traiter. De plus, bien souvent nous ne savons même pas comment poser un diagnostic correct. Et celui qui a déjà été infecté ne remarque souvent pas qu’il est malade et contagieux.
Il lui semble tout savoir sur le fascisme. Après tout, tout le monde sait que le fascisme, ce sont des uniformes noirs de SS, des aboiements, des bras levés en un salut romain, des croix gammées, des bannières noires et rouges, des colonnes en marche, des squelettes derrière des barbelés, la fumée grasse des cheminées des fours crématoires, un Führer possédé avec une frange, le gros Goering, le pince-nez luisant de Himmler, et une demi-douzaine de figures plus ou moins authentiques de Dix-sept Moments du printemps [roman de Youlian Semenov, 1969], de L’Exploit d’un éclaireur [film de Boris Barnet, 1947], de La Chute de Berlin [film de Mikhaïl Tchiaoureli, 1949], etc.
Oh, nous savons parfaitement ce qu’est le fascisme – le fascisme allemand, c’est-à-dire l’hitlérisme. Il ne nous vient jamais à l’esprit qu’il existe un autre type de fascisme, tout aussi vil, tout aussi terrible, mais le nôtre, local.
Et c’est peut-être pour cela que nous ne le voyons pas du tout, alors qu’il grandit sous nos yeux comme une tumeur maligne silencieuse dans le corps du pays.
On discernons cependant la croix gammée, camouflée sous des signes runiques. On entend des cris rauques appelant à des représailles contre les étrangers. Nous remarquons parfois les slogans et les images obscènes sur les murs de nos maisons. Mais nous ne pouvons pas admettre que c’est aussi du fascisme. Nous pensons tous que le fascisme, c’est les uniformes noirs des SS, les aboiements dans une langue étrangère, la fumée grasse des cheminées des fours crématoires, la guerre…
Maintenant, l’Académie des sciences, suite à un décret présidentiel, formule avec fébrilité une définition scientifique du fascisme. Il faut supposer qu’il s’agira d’une définition précise et complète, pour toutes les occasions. Et bien sûr, diablement complexe.
Cependant, le fascisme est simple. Il est même très simple !
Le fascisme est une dictature de nationalistes. En conséquence, un fasciste est une personne qui professe (et prêche) la supériorité d’une nation sur les autres et, en même temps, est un champion actif de la « main de fer », de la « discipline-ordre », des « gants de fer » et autres délices du totalitarisme.
Et c’est tout. Il n’y a rien d’autre à la base du fascisme. Dictature plus nationalisme. Gouvernance totalitaire d’une seule nation. Et tout le reste – la police secrète, les camps, les autodafés, la guerre – n’est que le germe de cette graine toxique, comme la mort d’une cellule cancéreuse.
Une dictature de fer avec tous ses charmes sépulcraux est possible, disons la dictature de Stroessner au Paraguay ou celle de Staline en URSS, mais puisque l’idée nationale (raciale) n’est pas l’idée totale de cette dictature, ce n’est plus du fascisme. Il est possible d’avoir un État fondé sur une idée nationale, disons Israël, mais s’il n’y a pas de dictature (la « main de fer », la suppression des libertés démocratiques, la toute-puissance de la police secrète), ce n’est plus du fascisme.
Des expressions telles que « démo-fasciste » ou « démocrate fasciste » sont complètement dénuées de sens et analphabètes. C’est aussi absurde que « eau bouillante glacée » ou « puanteur parfumée ».
Un démocrate, oui, peut être un nationaliste dans une certaine mesure, mais par définition, il est l’ennemi de toute dictature et, par conséquent, il ne sait tout simplement pas comment être fasciste. Tout comme aucun fasciste ne sait être un démocrate, un partisan de la liberté d’expression, de la liberté de la presse, de la liberté de se rassembler et de manifester, il est toujours pour une seule liberté – celle de la Main de fer.
Je peux facilement imaginer une personne qui, après s’être familiarisée avec toutes ces définitions qui sont les miennes, dira (en émettant des doutes): « Ainsi, d’après vous, il y a cinq ou six cents ans, tout dans le monde était fasciste: les princes et les rois, les seigneurs et les vassaux… »
En un sens, une telle remarque vise juste, mais elle est « inversement » vraie : le fascisme est un féodalisme en retard de développement, qui a survécu et à l’âge de la vapeur, et à l’âge de l’électricité et à l’âge de l’atome, et est prêt à survivre à l’ère des vols spatiaux et de l’intelligence artificielle.
Les relations féodales semblaient avoir disparu, mais la mentalité féodale s’est avérée tenace et puissante, elle s’est avérée plus forte que la vapeur et l’électricité, plus forte que l’alphabétisation universelle et l’informatisation universelle.
Sa vitalité est certainement due au fait que le féodalisme est enraciné dans l’époque pré-féodale, celle des hommes des cavernes, dans la mentalité d’un troupeau de singes sans queue dévorés par les puces : tous les étrangers vivant dans la forêt voisine sont dégoûtants et dangereux, tandis que notre chef est superbement cruel, sage et vainqueur des ennemis. Cette mentalité primitive, apparemment, ne quittera pas de sitôt la race humaine. Et ainsi le fascisme est le féodalisme d’aujourd’hui. Et de demain.
Seulement, s’il vous plaît, ne confondez pas nationalisme et patriotisme ! Le patriotisme est l’amour pour son peuple, et le nationalisme est l’hostilité envers un peuple étranger. Le patriote sait parfaitement qu’il n’y a pas de mauvais et de bons peuples – il n’y a que des mauvaises et des bonnes personnes. Un nationaliste, d’autre part, pense toujours en termes « d’amis ou d’ennemis », de « ceux qui sont des nôtres et ceux qui ne le sont pas », de « voleurs-truands », et désigne facilement des nations entières comme scélérates, ou imbéciles, ou des criminelles.
C’est le signe le plus important de l’idéologie fasciste – la division des gens entre « les nôtres et les autres ». Le totalitarisme stalinien est basé sur une idéologie similaire, c’est pourquoi ils sont si semblables, ces régimes : des régimes meurtriers, des régimes destructeurs de culture, des régimes militaristes. À ceci près que les nazis divisent les gens en races et les staliniens en classes.
Un aspect très important du fascisme est le mensonge.
Bien sûr, tous ceux qui mentent ne sont pas des fascistes, mais tout fasciste est nécessairement un menteur. Il est simplement obligé de mentir.
Parce que parfois, la dictature peut encore être justifiée d’une manière ou d’une autre, à tout le moins, mais toujours raisonnablement, alors que le nationalisme ne peut être justifié que par des mensonges – par de faux « Protocoles » ou en déclamant que « les Juifs ont saoulé le peuple russe », « tous les Caucasiens sont des bandits nés », etc. C’est pourquoi les fascistes mentent. Et ils ont toujours menti. Et personne n’a dit plus juste à leur sujet qu’Ernest Hemingway : « Le fascisme est un mensonge proféré par des bandits. »
Donc, si vous avez soudainement « réalisé » que seul votre peuple est digne de toutes les bénédictions et que tous les autres peuples autour sont de seconde classe, félicitations : vous avez fait votre premier pas vers le fascisme. Alors vous réalisez que votre peuple n’atteindra de nobles objectifs que lorsque l’ordre de fer sera établi et que la bouche de toutes ces grandes gueules et écrivaillons qui parlent de libertés aura été fermée ; quand tous ceux qui sont contre vous seront mis en joue (sans procès ni enquête), et que les étrangers seront impitoyablement plaqués au sol…
Et une fois que vous avez accepté tout cela, le processus est terminé : vous êtes déjà un fasciste. Vous ne portez pas un uniforme noir avec une croix gammée. Vous n’avez pas l’habitude de crier « Heil ! » Toute votre vie, vous avez été fier de la victoire de notre pays sur le fascisme et peut-être avez-vous personnellement aidé à cette victoire. Mais vous vous êtes permis de rejoindre les rangs des combattants d’une dictature nationaliste car vous êtes déjà un fasciste. Comme c’est simple ! Comme c’est terriblement simple.
Et ne dites pas maintenant que vous n’êtes pas du tout une personne méchante, que vous êtes contre la souffrance des innocents (seuls les ennemis de l’ordre doivent être mis en joue, seuls les ennemis de l’ordre doivent être placés derrière des barbelés), que vous-même avez des enfants-petits-enfants, que vous êtes contre la guerre… Tout cela n’a plus d’importance, tant que vous avez reçu la Communion du Buffle [allusion à un roman d’Heinrich Böll, Billard um halb zehn, 1959].
La route de l’histoire est tracée depuis longtemps, la logique de l’histoire est impitoyable, et dès que vos Führers arriveront au pouvoir, un tapis roulant bien huilé se mettra en marche : élimination des dissidents, suppression des inévitables manifestations, camps de concentration, potences, déclin de l’économie pacifique, militarisation, guerre…
Et si vous revenez à la raison et que vous voulez à un moment donné arrêter ce terrible tapis roulant, vous serez détruit sans pitié, comme le dernier des démocrates-internationalistes.
Vos bannières ne seront pas rouge-brun, mais, par exemple, noir-orange. Vous ne crierez pas « Heil ! » lors de vos meetings, mais « Gloire ! »
Vous n’aurez pas de Sturmbannführers, mais il y aura une sorte d’essaouls-capitaines de brigade, et l’essence du fascisme – de la dictature des nazis – restera, ce qui signifie que les mensonges, le sang, la guerre resteront – une guerre peut-être maintenant nucléaire.
Nous vivons une époque dangereuse. La peste est dans notre maison. Elle frappe d’abord les offensés et les humiliés, et ils sont si nombreux maintenant.
L’histoire peut-elle être inversée ? C’est probablement possible, si des millions le veulent. Alors, faisons en sorte qu’il n’y ait pas à le vouloir. Après tout, beaucoup de choses dépendent de nous. Pas toutes, bien sûr, mais beaucoup.
Boris Strougatski
1995.

Call for papers New Researches on the Religion and Mythology of the Pagan Slavs – vol. 2

Call for papers

New Researches on the Religion and Mythology of the Pagan Slavs – vol. 2

PLEASE NOTE: NEW DEADLINE: 1st JUNE 2022.

The religion and the mythology of the Pagan Slavs are poorly known to non-Slavist scholars. Although some major studies on folklore have been published in French or in English, the synthesis concerning paganism itself are rare and old.

The French editions Lingva (www.lingva.fr) would like to try to remedy this by publishing a second collection of recent essays in English, New Researches on the Religion and Mythology of the Pagan Slavs, vol. 2.

To be accepted, these articles must meet a series of criteria:

– they must be written in English;

– they must be unpublished in English (but they may have been previously published in another language);
– they must concern in the first place the religion and the mythology of the pagan Slavs. It is of course possible to refer to folklore, but only to the extent that it confirms old data;

– texts based on archaeological discoveries are welcome;

– any form of neo-paganism is excluded.

There is no size limit and iconography is welcome. The texts must be accompanied by an abstract and keywords in English and in the language of the author’s choice.

Each author will receive a copy of the book and the pdf file of his article.

Deadline for submission of texts: 1st June 2022.

Contact address: Viktoriya and Patrice Lajoye, lingva.france@gmail.com

Исследователи, работающие в области религии и фольклора народов мира и не владеющие славянскими языками, мало знакомы со славянским язычеством, мифологией и религией. Если и были опубликованы на французском и английском языках  крупные исследования в области фольклора, то комплексные исследования, касающиеся именно язычества, очень редки и были изданы давно.

Французское издательство LINGVA (www.lingva.fr) хотело бы исправить данное положение и опубликовать второй сборник статей на английском языке, New Researches on the Religion and Mythology of the Pagan Slavs, vol. 2.

Статья принимается на рассмотрение, если она соответствует следующим критериям:

– она должна быть написана на английском языке;

– она не должна быть ранее опубликована на английском языке (но она может быть опубликована на другом языке);

– она должна в первую очередь касаться славянской языческой мифологии и религии, может содержать сведения о фольклоре, но только при условии использования древних источников;

Принимаются также на рассмотрение статьи, базирующиеся на археологических находках.

Статьи о неоязычестве к рассмотрению не принимаются.

Объем статьи может быть любым, иллюстрации приветствуются. К статье должны прилагаться краткое резюме и слова-ссылки на английском языке и на другом языке по выбору автора.

После выхода сборника в свет каждый автор получит экземпляр сборника и файл pdf, содержащий его статью.

Статьи принимаются на рассмотрение до 1 июня 2022 года.

Контакты: Viktoriya et Patrice Lajoye, lingva.france@gmail.com

La religion et la mythologie des Slaves païens sont fort mal connues des chercheurs non-slavistes. Si quelques grandes études sur le folklore ont pu être publiées en français ou en anglais, les synthèses concernant le paganisme lui-même sont rares et anciennes.

Les éditions françaises Lingva (www.lingva.fr) souhaiteraient tenter de remédier à cela en publiant un second recueil d’essais récents en anglais.

Pour être acceptés, ces articles devront répondre à une série de critères :

– ils doivent être rédigés en anglais ;

– ils doivent être inédits en anglais (mais ils peuvent avoir été publiés auparavant dans une autre langue) ;

– ils doivent concerner en premier lieu la religion et la mythologie des Slaves païens. Il est bien sûr possible de faire appel au folklore, mais seulement dans la mesure où celui-ci conforte des données anciennes ;

– les textes basés sur des découvertes archéologiques sont les bienvenus ;

– toute forme de néo-paganisme est exclue.

Il n’y a pas de limite de taille et l’iconographie est la bienvenue. Les textes devront être accompagnés d’un résumé et de mots-clés en anglais et dans la langue du choix de l’auteur.
Chaque auteur recevra un exemplaire du livre et le fichier pdf de son article.

Date limite de soumission des textes : 1er juin 2022.

Adresse de contact : Viktoriya et Patrice Lajoye, lingva.france@gmail.com

Communiqué: à propos de Lulu.com

Depuis la création des éditions Lingva, nous avons adopté le principe de l’impression à la demande. Nous sommes une maison d’édition de petite taille, occupant un marché très spécialisé : l’impression à la demande est donc la méthode la plus adaptée à nos besoins. Pour constituer notre stock de base, nous passons par un imprimeur en France, et pour la diffusion-distribution sur les réseaux et plateformes de vente, nous utilisions jusqu’ici les services de Lulu.com, une société qui est sans doute actuellement le leader de l’impression à la demande, mais peut-être plus pour longtemps.

Depuis le 26 avril dernier, Lulu.com a totalement bouleversé son site internet, à l’occasion d’une mise à jour majeure. Et cette mise à jour s’est fort mal passée : les problèmes s’accumulent, et l’équipe de support ne semble plus être en mesure de répondre à qui que ce soit.

Le problème le plus simple, mais à l’heure toujours non résolu, est l’impossibilité pour les utilisateurs se se connecter à leur compte, au motif que celui a été désactivé, ou bien que le nom d’utilisateur est « invalide ». C’est notre cas.

Pour ceux qui ont réussi à se connecter à leur compte, la situation est parfois pire : des fichiers manquent, les prix ont parfois été artificiellement gonflés, les liens externes ont été modifiés, de nombreux livres sont déréférencés des plateformes de vente (Amazon par exemple), les chiffres des ventes semblent totalement farfelus (quand ils sont communiqués).

Bref, cette mise à jour de Lulu.com est une catastrophe intégrale.

Pour ce qui nous concerne, nous n’avons donc plus la moindre maîtrise de la commercialisation de nos livres sur les plateformes de vente en ligne. Et nos stock, pour nos livres les plus anciens sont maintenant limités.

Nous allons très bientôt avoir recours à une autre solution, d’abord pour notre prochain ouvrage, ensuite pour le reste de notre catalogue.

Mais en attendant, si vous souhaitez faire l’acquisition d’un de nos livres, nous vous recommandons donc fortement de passer par un libraire, ou (et c’est largement préférable) de nous contacter directement. Nous répondrons à ces commandes aussi rapidement que possible : pour certains titres nous aurons cependant à reconstituer nos stocks, ce qui peut prendre deux semaines.

Nous vous prions de ne surtout pas passer, pour le moment, par les plateformes de vente en ligne, qui elles-mêmes passent commande auprès de Lulu.com.

 

Kobo et sa notion particulière du domaine public

Chers lecteurs et amis,

Nous avons annoncé il y a quelques jours la publication en numérique du court roman d’Ilya Salov, Le Crocodile de Gratchevka. Pour cela, nous l’avons confié aux plateformes de vente sur lesquelles nous sommes habituellement présents, et notamment Kobo.

Malheureusement, Kobo a refusé ce titre, pour le motif suivant :

>Contenu inaproprié* (contient des images/du texte issu(s) d’œuvres appartenant au domaine public)<

Or ce texte a reçu le même traitement que toutes nos publications : la traduction ancienne a été révisée sur le texte original russe, ce qui nous a fait corriger nombre d’erreurs, nous avons de plus ajouté une courte préface, pour présenter brièvement l’auteur et son œuvre. Il va de soi que du fait de ce travail, notre version du texte ne relève plus du tout du domaine public.

Nous avons contesté cette décision et la personne qui nous a répondu a exigé que nous fournissions un contrat prouvant que nous avons fait ce travail. Il aurait donc fallu que nous établissions un contrat… pour nous-même. Ce qui est bien évidemment totalement absurde.

Mais il y a mieux : dans la foulée, Kobo a retiré tous nos titres de la vente. Tous, y compris ceux qui n’étaient certainement pas libres de droits, et qui n’ont jamais relevé du domaine public, autrement dit, toutes les traductions que nous avons faites nous-mêmes, ou faites faire. Et ce pour le même motif:

>Contenu inaproprié (contient des images/du texte issu(s) d’œuvres appartenant au domaine public)<

Ce procédé pour le moins cavalier est une honte. Mais nous en retenons la leçon : amis lecteurs, collègues éditeurs : FUYEZ KOBO.

Quant à nous, nous allons mettre rapidement à jour notre site pour y supprimer toute mention de cette plateforme.

* Vous noterez au passage que cette plateforme de vente de livres est incapable d’orthographier « inapproprié » correctement.

EDIT du 13 juillet 2018: Kobo fait finalement marche arrière, et concède que nous avons bien tous les droits sur nos titres. Ceci-dit seront à nouveau publié sur leur plateforme sous peu.  

Archéologie holmésienne

Nous l’avons annoncé sur Facebook il y a déjà quelques temps: nous publierons bien un deuxième volume d’histoires consacrées à Sherlock Holmes en Russie.

Holmes 2

Il faut dire que le travail sur l’introduction de Sherlock Holmes en Sibérie, par P. Orlovets, nous avait laissés un peu frustrés, car nous n’avions fait alors qu’effleurer un sujet autrement plus riche qu’il n’en a l’air. Nous nous sommes donc replongés dans les études consacrées au sujet, mais aussi à l’épluchage des catalogues des bibliothèques publiques, à la recherche du texte rare voire non réédité.

C’est un peu l’histoire d’un passion, d’une extraordinaire mode qui a surgi dans l’Empire russe à partir de 1906, pour un personnage, pourtant étranger, britannique, mais qui est devenu par la force des choses une sorte de héros national, puisqu’en enquête en Russie, il dénonce souvent les travers de ce pays. Cela se sentait déjà dans Sherlock Holmes en Sibérie, quand notre héros disait à un policier local que ce qu’il faudrait, c’est un « régime parlementaire ».

À partir de 1906, donc, ce sont des dizaines de pièces de théâtres qui sont jouées à travers tout le pays, de la partie européenne au fin fond de la Sibérie. Ce sont aussi des nouvelles, dans des revues, des fascicules, vendus par dizaines de milliers d’exemplaires, et des romans.

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Nous nous sommes attachés à nous en procurer le plus possible. Nous avons écumés les sommaires des revues populaires, comme La Flammèche (Ogonek), qui en 1908  a publié une sorte de feuilleton sur une visite improbable du détective à Saint-Pétersbourg, à la suite d’un échange de télégrammes entre la rédaction et Sherlock Holmes.

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Nous avons fait des demandes reproduction de fascicules conservés par la Bibliothèque nationale de Russie, comme celui-ci, Les Trois émeraudes de la comtesse V. D., de N. Mikhaïlovitch, qui voit s’affronter Sherlock Holmes et Arsène Lupin à Saint-Pétersbourg. Nous seront les premiers depuis 1911 à éditer ce texte.

Trois diamants

Nous faisons face aussi parfois à des désillusions, notamment quand nous nous sommes mis à la recherche du dernier cycle d’histoires holmésiennes publié par P. Orlovets, et qui montrait la lutte entre le détective et la fameuse aventurière Sonka à la Main d’Or. Nous savions que ce volume avait été censuré et pilonné dès sa parution. Mais nous en avions repéré un exemplaire dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de Russie. Nous en avons demandé une reproduction numérique. Hélas, l’exemplaire est perdu depuis au moins 1948. Voilà donc un livre, pourtant édité au XXe siècle, dont il ne subsiste plus rien que le titre…

Mais qu’y aura-t-il donc, finalement, dans ce nouveau volume? Bien entendu, une introduction historique, bien plus développée que celle de Sherlock Holmes en Sibérie. Mais on y trouvera aussi un texte anonyme, Sherlock Holmes à Saint-Pétersbourg, au moins une des aventures publiées sous le nom de P. Nikitine, un récit d’Orlovets appartenant au cycle de Sherlock Holmes contre Nat Pinkerton en Russie, un des récits anonymes publiés par La Flammèche (Sherlock Holmes à Odessa), Les Trois émeraudes de la comtesse V. D. de Mikhaïlovitch, et enfin trois parodies: La Galoche perdue de Dobbles, du satiriste Arkadi Avertchenko, et deux Fin de Sherlock Holmes, l’une par Arkadi Boukhov et l’autre par Sergueï Solomine (que nous avons déjà publiée sur notre blog). Et le tout sera aussi richement illustré que possible.

Quand cela sera-t-il disponible? Nous ne savons pas. Nous sommes des artisans, nous travaillons à notre rythme, sans planification. Mais le livre sera assurément prêt bien avant la fin de l’année. La moitié des textes est déjà traduite. Nous ouvrirons de toute façon les précommandes plusieurs mois à l’avance.

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Religion and mythology of the pagan Slavs

The religion and the mythology of the Pagan Slavs are poorly known to non-Slavist scholars. Although some major studies on folklore have been published in French or in English, the synthesis concerning paganism itself are rare and old.

The French editions Lingva (www.lingva.fr) would like to try to remedy this by publishing a collection of recent essays in English.

To be accepted, these articles must meet a series of criteria:

– they must be written in English;

– they must be unpublished in English (but they may have been previously published in another language);

– they must concern in the first place the religion and the mythology of the pagan Slavs. It is of course possible to refer to folklore, but only to the extent that it confirms old data;

– texts based on archaeological discoveries are welcome;

– any form of neo-paganism is excluded.

There is no size limit and iconography is welcome. The texts must be accompanied by an abstract and keywords in English and in the language of the author’s choice.

Each author will receive a copy of the book and the pdf file of his article.

Deadline for submission of texts: 1st September 2018.

Contact address: Viktoriya and Patrice Lajoye, lingva.france@gmail.com

Исследователи, работающие в области религии и фольклора народов мира и не владеющие славянскими языками, мало знакомы со славянским язычеством, мифологией и религией. Если и были опубликованы на французском и английском языках  крупные исследования в области фольклора, то комплексные исследования, касающиеся именно язычества, очень редки и были изданы давно.

Французское издательство LINGVA (www.lingva.fr) хотело бы исправить данное положение и опубликовать сборник статей на английском языке.

Статья принимается на рассмотрение, если она соответствует следующим критериям:

– она должна быть написана на английском языке;

– она не должна быть ранее опубликована на английском языке (но она может быть опубликована на другом языке);

– она должна в первую очередь касаться славянской языческой мифологии и религии, может содержать сведения о фольклоре, но только при условии использования древних источников;

Принимаются также на рассмотрение статьи, базирующиеся на археологических находках.

Статьи о неоязычестве к рассмотрению не принимаются.

Объем статьи может быть любым, иллюстрации приветствуются. К статье должны прилагаться краткое резюме и слова-ссылки на английском языке и на другом языке по выбору автора.

После выхода сборника в свет каждый автор получит экземпляр сборника и файл pdf, содержащий его статью.

Статьи принимаются на рассмотрение до 1 сентября 2018 года.

Контакты: Viktoriya et Patrice Lajoye, lingva.france@gmail.com

La religion et la mythologie des Slaves païens sont fort mal connus des chercheurs non-slavistes. Si quelques grandes études sur le folklore ont pu être publiées en français ou en anglais, les synthèses concernant le paganisme lui-même sont rares et anciennes.

Les éditions françaises Lingva (www.lingva.fr) souhaiteraient tenter de remédier à cela en publiant un recueil d’essais récents en anglais.

Pour être acceptés, ces articles devront répondre à une série de critères :

– ils doivent être rédigés en anglais ;

– ils doivent être inédits en anglais (mais ils peuvent avoir été publiés auparavant dans une autre langue) ;

– ils doivent concerner en premier lieu la religion et la mythologie des Slaves païens. Il est bien sûr possible de faire appel au folklore, mais seulement dans la mesure où celui-ci conforte des données anciennes ;

– les textes basés sur des découvertes archéologiques sont les bienvenus ;

– toute forme de néo-paganisme est exclue.

Il n’y a pas de limite de taille et l’iconographie est la bienvenue. Les textes devront être accompagnés d’un résumé et de mots-clés en anglais et dans la langue du choix de l’auteur.

Chaque auteur recevra un exemplaire du livre et le fichier pdf de son article.

Date limite de soumission des textes : 1er septembre 2018.

Adresse de contact : Viktoriya et Patrice Lajoye, lingva.france@gmail

Lingva diffusé par les Moutons électriques

Lorsqu’on est un petit éditeur comme Lingva, il est toujours difficile d’être visible, d’être présent en librairie, ou même sur les sites de vente en ligne. Pour remédier en partie à cela, il nous a semblé nécessaire de nous associer à un autre éditeur, plus important, qui a accepté de diffuser certains de nos livres. Cet éditeur n’est pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit des Moutons électriques.

Logo_moutonselectriquesPourquoi les Moutons électriques? D’abord parce que c’est un excellent éditeur, qui publie des essais thématiques, des romans, des anthologies, avec nombre d’auteurs que nous apprécions beaucoup. Mais aussi parce qu’il a été notre éditeur, avant que Lingva ne soit créée, avec notre recueil de nouvelles d’Alexandre Kouprine, Le Soleil liquide.

soleil-liquideEnfin tout simplement parce que les Moutons électriques ont décidé depuis quelques temps de diffuser sur leur site d’autres éditeurs, qui ne sont pas non plus des inconnus: la Clef d’Argent, dirigée par Philippe Gindre et Philippe Dougnier, qui publie d’excellents livres fantastiques; le Carnoplaste, dirigé par Robert Darvel, qui s’est spécialisé dans la publication de fascicules modernes (lisez le charmant Charlotte Caillou et les Zénaïdes de Christine Luce!); Bibliogs, dirigé par Fabrice Mundzic, qui pratique volontairement des micro-tirages et réédite d’excellent textes français anciens (mais pas seulement); e-Baskerville, collection dirigée par Jean-Daniel Brèque, dont la version imprimée est éditée par Rivière Blanche: c’est au sein de cette collection, maintenant spécialisée dans le roman de détective victorien, que avons édité la première version de La Cité sans nom de Vladimir Odoievski.

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Rejoindre ce catalogue, c’est finalement quelque part rejoindre sa famille.

Et puis surtout, cela vous permet à vous, amis lecteurs, de commander en même temps Sherlock Holmes en Sibérie de P. Orlovets, et la Géographie de Sherlock Holmes d’André-François Ruaud et Xavier Mauméjean. Ou encore Les Dieux puissants de Nady Baschmakoff et Porcelaine d’Estelle Faye. Ou notre anthologie Les Premiers feux qui se laisserait volontiers accompagner par Allo ! La Planète Mars, s.v.p. ?, recueil dirigé par Fabrice Mundzic.
Bref, vous voulez remplir en une seule fois votre bibliothèque de nos livres, mais aussi de ceux des Moutons électriques, du Carnoplaste, de Bibliogs, de la Clef d’Argent ou encore d’e-Baskerville? C’est maintenant possible puisque tous nos titres relevant des littératures dites de genre sont diffusés par les Moutons électriques sur leur site.

Nos ouvrages à paraître cet automne

Nous sommes restés sans doute trop longtemps silencieux sur cette page. Mais c’est pour la bonne cause, car il nous fallait préparer le programme des parutions de cet automne. Un riche programme avec quatre livres, tous très différents.
InsectesEn septembre paraîtra la réédition d’un livre que nous avions fait alors que nous n’étions qu’un blog, Russkaya Fantastika: La Vie des insectes. Mais il ne s’agit bien sûr pas d’une réédition à l’identique, puisque ce volume est augmenté d’un texte d’Engelhardt, La Fourmi prophétesse, et d’une préface sur le thème des insectes dans la littérature russe pré-soviétique. On trouvera donc au sommaire: Vassili Avenarius, Le Héros d’une fourmilière, Fedor Skvortsov, Les Aventures extraordinaires d’une fourmi, Engelhardt, La Fourmi prophétesse, Vassili Avenarius, Pluchette, et Alexandra Kovalenskaya, Le Tue-mouche. Cinq contes pour enfants, mais des contes qui ont beaucoup à dire, puisqu’ils recèlent nombre de réflexions philosophiques et politiques toujours aussi pertinentes.
ISBN 979-10-94441-35-0 / 19€


CharmesEn octobre paraîtra Charmes et incantations. Biélorussie – Russie – Ukraine, de Patrice Lajoye.
Pour la première fois, un recueil est spécifiquement consacré aux charmes magiques des pays slaves, avec plus cinquante incantations venant de Russie, d’Ukraine et de Polésie, traduite en français et commentées par un spécialiste de la mythologie comparée.
Préface de Jacques E. Merceron, de l’Université de Bloomington (Indiana)
ISBN 979-10-94441-36-7 / 14€


DumézilEn novembre paraîtra le premier volume des Contes et légendes des peuples du Caucase, de Georges Dumézil.
De 1925, date de son premier emploi d’enseignant à Istanbul, à sa mort, Georges Dumézil n’a cessé de se passionner pour les langues du Caucase, qu’il a étudiée notamment par le biais de la publication de contes et légendes qu’il a le plus souvent lui-même collectés. Pour la première fois, ce sont plus de 160 textes qui sont ainsi rassemblés en un seul volumes: légendes sur les Nartes, contes sur Nasreddin Hodja, légendes, historiettes et anecdotes. Un corpus inestimable qui était jusqu’ici difficilement accessible.
ISBN 979-10-94441-37-4 / 23€

 

CartesEnfin, en décembre paraîtra Bons baisers de Russie! Les cartes postales de Sergueï Solomko.
Sergueï Solomko est un peintre de nos jours peu connu, mais qui, à la veille de la Première Guerre mondiale, a créé des dizaines de cartes postales en couleur présentant une Russie idyllique et amoureuse. 80 cartes postales sont ici reproduites pour la première fois en France, précédées d’un commentaire sur la vie et l’oeuvre d’illustrateur de Sergueï Solomko. Cet ouvrage est l’occasion pour nous d’inaugurer une nouvelle collection: Kartinki, dédiée aux livres illustrés.
ISBN 979-10-94441-38-1 / 15€

Tous ces ouvrages sont dès maintenant en précommande! En précommandant, vous pourrez les recevoir dès leur parution.

Livresse – Salon des éditeurs de Normandie

Nous ne sommes plus très bavards sur ce blog ces derniers temps. Il faut dire que nous sommes particulièrement occupés, non plus par des projets éditoriaux – ou du moins plus à plein temps –, mais par l’organisation d’un nouveau salon littéraire: Livresse – Salon des éditeurs de Normandie.

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Nous co-organisons ce salon avec l’association Le Pays d’Auge. Le seul point commun existant entre nos deux structures est le fait que nous sommes localisés à Lisieux. Mais nous avons partagé un même constat: lorsque l’on est éditeur en région, il est assez difficile d’être présent sur les petits salons, pourtant particulièrement vivants.

C’est pourquoi nous avons eu l’idée de créer Livresse, un salon dont les exposants seraient exclusivement des éditeurs normands. Nous serons 22 éditeurs présents: des éditeurs de tous styles: régionalistes, passionnés d’histoire, de littérature française ou étrangère, de patrimoine, de littérature pour la jeunesse… Le panel est éclectique et bien représentatif de toute la diversité de la production éditoriale normande.

Ce salon se tiendra donc les samedi 24 et dimanche 25 juin prochain de 10h à 18h, à Lisieux, à l’Espace Victor-Hugo. Il y aura non seulement les stands des éditeurs, mais aussi des auteurs en dédicace, des conférences, des expositions.

L’ensemble du programme peut être consulté sur le site de nos partenaires du Pays d’Auge.

De même, il vous est possible de suivre notre activité sur Facebook.

 

Cette initiative est à notre connaissance une première en Normandie.

L’entrée est bien entendu gratuite: venez nombreux!