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L’Île des navires perdus en précommande

C’est l’été, tout va bien, tout est calme, et subitement… une bonne nouvelle!
Notre changement d’imprimeur nous est décidément bénéfique, puisque nous allons pouvoir publier le roman d’Alexandre Beliaev, L’Île des navires perdus, moins cher que nous le pensions.

Pour mémoire, L’Île des Navires perdus, c’est ceci:

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Le bateau semblait rester immobile. Cependant, un faible courant l’emportait vers le cœur de la mer des Sargasses. Ils rencontraient de plus en plus souvent les vertiges verdis et à demi-pourris d’autres navires, qui apparaissaient tels des défunts, avec leurs membrures semblables à des côtes et leurs mâts brisés. Ces vestiges suivaient le bateau durant un moment, puis s’éloignaient lentement au loin.

Un détective et son prisonnier empruntent un transatlantique pour revenir aux USA quand une tempête pousse leur bateau au cœur de la mer des Sargasses, là où se trouve l’Île des Navires perdus…

Pionnier du roman d’aventure soviétique de l’entre-deux-guerres, Alexandre Beliaev (mort en 1942), offre ici un récit captivant.

Traduction de Viktoriya et Patrice Lajoye.

Cette édition est ornée des illustrations anonymes qui ornaient la première édition russe, et dont voici un échantillon (cliquez sur les images pour les agrandir):

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Ces illustrations ont été numérisées à partir des originaux imprimés sur du très mauvais papier: elles ne sont donc pas toujours très propres, mais elles conservent un charme irremplaçable.

Parution prévue : septembre 2015.

ISBN 979-10-94441-23-7, et donc 17,50 €.

Pour commander, suivez le lien!

Russe, ukrainienne, polonaise ou française?

Nous venons de rééditer en numérique une nouvelle de Sémène Zemlak. Un nom qui ne dira plus rien à qui que ce soit de nos jours. Mais cet auteur en son temps, entre 1900 et le déclenchement de la Première Guerre mondiale, a rencontré un estimable succès pour ses romans et nouvelles. Elle fut d’ailleurs traduite en diverses langues, dont l’ukrainien.

Sémène Zemlak est en fait le pseudonyme de Elena Zebrowska, née en Ukraine, au sein d’une famille noble polonaise, et de fait citoyenne russe. Mais elle s’est exilée: d’abord en Suisse, puis en Allemagne, enfin et surtout en France, où elle a fait toute sa carrière littéraire en français (même si elle pouvait aussi parfaitement s’exprimer en polonais, en ukrainien, en russe et en allemand).
Polonaise de naissance, ukrainienne de cœur, citoyenne russe (une citoyenneté qu’elle rejeta, alors même que la critique parisienne l’a instantanément étiquetée « auteur russe »), femme de lettres d’expression française: qu’est-elle, finalement? Peu nous importe. Elle a su pendant une décennie chanter son Ukraine natale, par exemple dans la nouvelle Sawka Doudar, un texte tout simple, mais qui a la beauté d’un conte.

Et il est fort probable que nous revenions un jour vers son œuvre.

Sémène Zemlak

Sawka Doudar

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Édition numérique

1,29€. Disponible sur KoboAmazon Kindle, Google Play et Lulu.com

Un étrange esprit a soufflé sur le berceau de Sawka. Son père voudrait en faire un parfait paysan, mais lui, depuis tout petit, ne rêve que d’être musicien. Accompagné de son chien, il passe son temps à parcourir les champs avec ses flûtes et chalumeaux. Mais lorsqu’un jour il égare plusieurs cochons de son père, il préfère, par peur des coups, s’enfuir loin de chez lui et rejoindre des Tsiganes.

Sémène Zemlak est le pseudonyme d’Hélène Zébrowska, une Polonaise d’Ukraine exilée en France au début du XXe siècle. Elle publia, entre 1902 et 1913, une petite série de romans et nouvelles consacrés à son pays natal

Patrice Lajoye

Perun, dieu slave de l’orage. Archéologie – histoire – folklore

Lajoye couverture

ISBN: 979-10-94441-25-1

325 p., 23 €

Les Slaves païens de l’Antiquité et du Moyen Âge ont longtemps eu un panthéon commun, lequel était dominé par Perun, le dieu de l’orage, maître du ciel et des éléments. Connu par des textes anciens, mais aussi par des chansons, des contes, et même des noms de lieu, il a survécu à la christianisation en étant récupéré par deux saints : Élie et Georges, qui ont repris sa place.

Patrice Lajoye travaille au CNRS, il est docteur en Histoire des religions comparées, auteur de divers ouvrages sur les mythologies celtique, scandinave, et maintenant slave.

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Viktoriya et Patrice Lajoye

Les Premiers feux. Penser le futur en Russie, d’Alexandre Ier à Staline

SF couverture 2

ISBN: 979-10-94441-27-5, 19€.

La Russie est une des terres d’élection de l’utopie. Depuis plus de deux siècles, les philosophes, mais aussi et surtout les écrivains, ont tenté de déterminer quel sera le futur, non seulement de leur pays, mais aussi de toute l’Europe. Entre optimisme et désespoir, Les Premiers feux présentent neuf visions du futur, dont certaines sont traduites pour la première fois en français.

Textes de Wilhelm Küchelbecker, Vladimir Odoievski, Dmitri Mamine-Sibiriak, Vladimir Soloviev, Valeri Brioussov, Ferdynand Ossendowski, Mikhaïl Artsybachev, Alexandre Kouprine, et Efim Zozoulia.

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Nady Baschmakoff

Les Dieux puissants

Couv Baschmakoff

ISBN: 979-10-94441-26-8

222 p., 19 €

« À toi Poséidon et aux Cabires terrestres et marins ! Dieux grands, Dieux puissants, Princes de la mer et du feu ! Vous êtes saints et plus forts que toute puissance : vous êtes saints et plus grands que toute majesté. Recevez le pur sacrifice verbal de l’âme et du cœur qui monte vers vous, oh ! Inexpressibles, Ineffables que le silence seul peut nommer ! Ne permettez pas que périssent ceux qui sont vos enfants, votre race, votre création. Arrêtez la fureur de ces flots qui obéissent à la pensée, à peine conçue en votre sein. »

Hipparque le Spartiate a commis un meurtre. Rongé par le remords, il pense que l’initiation aux mystères de Samothrace lui permettra de retrouver une raison de vivre. Mais sa rencontre avec Atalante, la belle et farouche fille du grand prêtre, va tout bouleverser.

Nady Baschmakoff (1885-1938) publie à partir de 1910 dans une revue en français devenue confidentielle un étonnant roman qui n’a pas son équivalent dans toute la littérature russe. Ni fantastique, ni historique, il nous plonge dans le lointain passé de la Grèce et nous mène au cœur des grands mystères religieux.

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Eugène Sallias

Le Français

Couv Salias

Texte traduit par Viktoriya et Patrice Lajoye

ISBN: 979-10-94441-24-4

A paraître en octobre 2015

« Alors, c’est donc la vérité, ce que l’on m’a raconté sur tes extravagances ? Certains disent même que tu es devenu fou… On raconte que tu achètes chaque jour des maisons à Moscou, ainsi que tout le blé et le vin…

– C’est la pure vérité.

– Tu veux t’engraisser aux frais du Français… Avec ce vin et ce blé… Je comprends, même si j’ai du mal à le croire. Je n’aurais jamais pensé que tu puisses commettre un tel acte antipatriotique. C’est presque qu’une trahison…

– C’est vrai, votre Excellence. Mais je n’irai pas jusqu’à ce péché. J’ai acheté tout cela pour le détruire… »

Juin 1812. La Grande Armée franchit le Niémen et attaque l’Empire russe. Septembre 1812. Le Français arrive aux portes de Moscou. Mais la résistance s’organise…

Contrairement à ce que son nom indique, Eugène Sallias de Tournemire (1840-1908) est bien un auteur russe. Il a publié durant sa carrière de nombreux romans historiques qui l’ont fait considérer comme l’Alexandre Dumas russe.

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Alexandre Kouprine (1870-1938)

Kouprine

Génie touche à tout, Alexandre Kouprine a exercé tous les métiers, écrit dans tous les genres. Après la Révolution d’octobre, il participe un temps à la vie littéraire aux côtés de Maxime Gorki, avant de rejoindre quelques mois l’Armée blanche, puis de s’exiler en France. Mourant, il demande en 1937 à rentrer en Russie, ce qui lui est accordé par Staline.

Ses livres:

Le Parc royal et Le Paradis, dans Les Premiers feux

Le Baiser oublié, dans La Grande anthologie du fantastique russe et ukrainien