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Nadejda Severine-Merder (1839-1906)

Nadejda Merder est née à Saratov au sein d’une famille noble. Mariée à 18 ans, elle divorce huit ans plus tard pour élever seule son fils, sans moyen de subsistance. Sa carrière littéraire débute relativement tard, en 1877, et elle signe la plupart de ses œuvre sous le pseudonyme de Nikolaï Severine.
Une grande part de son œuvre est à caractère sociologique: elle s’intéresse à la famille, et notamment au problème du divorce.
Oubliées durant toute la période soviétique, ses œuvres ont été à nouveau éditées en Russie à partir de 1993.

Ses livres:

L’Amour du peintre, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Lessia Oukraïnka (1871-1913)

Il est peu de dire que Lessia Oukraïnka est une figure majeure de la littérature ukrainienne. De son vrai nom Larissa Kossatch, née en 1871 à Novograd-Volynskyi, dans la province de Volyn, est la nièce par sa mère de Mykhaïlo Drahomanov. Durant toute sa jeunesse, ses parents réunissent dans leur demeure écrivains, artistes et musiciens. Puni par les autorités pour son ukrainophilie, son père – et donc toute la famille – doit déménager à Loutsk en 1879. Atteinte de tuberculose osseuse, Lessia Oukraïnka apprend de nombreuses langues anciennes et étrangères, et voyage dans toute l’Europe, officiellement pour se faire soigner. Elle co-fonde, en 1896-1898, le Parti social-démocrate ukrainien. Très active sur le plan littéraire, elle publie de nombreux poèmes, et surtout son chef-d’œuvre, en 1911, le drame La Chanson forestière.

Ouvertement féministe, elle est brièvement arrêtée avec sa sœur, en 1907, avant d’être rapidement libérée. Son état de santé se dégrade encore en 1913, et elle décède à Sourami, en Géorgie. Sa tombe à Kyiv est classé monument national.

Ses livres:

La Voix d’une prisonnière russe, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Une Conversation, dans Sur la Route. Nouvelles ukrainiennes (1900-1930)

Evdokia Nagrodskaya (1866-1930)

Evdokia Nagrodskaya (1866-1930), eut une vie bien remplie. Née à Saint-Pétersbourg, elle épouse un prince habitant au Caucase, prince qui décède en 1888. Evdokia Nagroskaya se lance alors en littérature et publie une série de récits de détectives, ainsi que des poèmes. En 1896, elle se remarie, avec un franc-maçon, V. Nagrodski. Son œuvre prend alors un tournant symboliste et ésotérique. Elle publie alors un roman qui connaîtra un immense succès, « La Colère de Dionysos », réédité dix fois entre 1910 et 1916. Elle émigre en France en 1918, mais reste malgré cela très active sur le plan littéraire, en publiant notamment plusieurs romans auprès des presses de l’émigration.

Ses livres:

La Dame et le Diable, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 2, Après 1900

Nadejda Loukhmanova (1840-1907)

Nadejda Loukhmanova est née à Saint-Pétersbourg. Elle a tout juste 17 ans quand elle épouse un militaire à la retraite, dont elle se sépare en 1870. Elle connaîtra ensuite plusieurs maris. Ouvertement féministe, elle connut le succès grâce à un roman consacrée à la vie des étudiantes.
Mais elle était aussi journaliste, et en 1905, elle s’engagea comme infirmière lors du conflit russo-japonais, qu’elle couvrit ainsi comme correspondante d’un journal de Saint-Péterbourg.

Ses livres:

Premier né, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Maria Krestovskaya (1862-1910)

Maria Krestovskaya est la fille du poète et écrivain Vsevolod Krestovski. Mariée à un riche banquier, amie de Tatiana Chtchepkina-Koupernik, elle a vu sa carrière littéraire débuter en 1885, alors qu’elle se destinait à devenir actrice. Décédée jeune (47 ans), elle a tout de même eu le temps de publier de nombreux récits et nouvelles.

Ses livres:

Une Épreuve, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Elena Hahn (1814-1842)

Elena-Hahn-Портрет_О.А._ГанElena Hahn est née dans une famille noble. Mariée à seize ans à un officier, elle a eu son premier enfant, la future Helena Blavatsky, à l’âge de dix-sept ans. Elle entre en littérature par une traduction d’un texte de Bulwer-Lytton, avant de publier ses propres œuvres sous le pseudonyme de Zeneïda R-va. Elle meurt très jeune, laissant derrière elle des récits qui furent admirés en son temps.

Ses livres:

Utballa, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Sofia Engelhardt (1828-1894)
Sofia Engelhardt est née à Moscou au sein d’une famille noble appauvrie. Elle épouse le fils du directeur du lycée de Tsarskoe Selo, un mariage malheureux qui fait qu’elle s’installe par la suite seule et se lance en littérature. Elle a traduit Pouchkine en français, mais a aussi publié de nombreux récits et romans, ainsi qu’une pièce de théâtre. Sa correspondance avec les grands auteurs de son époque est aussi célèbre.
On ne lui connaît pas de portrait.

Ses livres:

Le Trésor. Récit d’un pèlerin, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Anna Doganovitch (1858-1930)

Anna Doganovitch est issue d’une famille noble de la région de Novgorod. Elle a reçu une formation d’ambulancière, et à l’âge de vingt ans, elle a ouvert à Saint-Pétersbourg une école destinée aux filles comme aux garçons. En tant qu’écrivaine, elle s’est surtout fait connaître par ses récits pour enfants. Cependant, c’est une de ces nouvelles pour adultes, une variation sur l’histoire de Frankenstein, qui se retrouvera au sommaire de notre anthologie.

Ses livres:

La Chair ressuscitée, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 2, Après 1900

Valentina Dmitrieva (1859-1947)

Valentina Dmitrieva est née dans la province de Saratov, fille de serfs, c’est secrètement qu’elle apprit à lire et à écrire. Elle parvint ensuite à entrer au gymnase d’où elle sortit diplômée en 1877. Elle devient alors enseignante en milieu rural. Parallèle, elle commence à écrire, et acquiert des convictions démocratiques. Son premier livre important paraît en 1880.
À la fin des années 1880, elle est envoyée dans la province de Tver, en exil intérieur, car elle détenait de la littérature illégale. Il lui était alors interdit de se rendre dans les capitales. Elle s’installe plus tard à Voronej, où elle travaille comme médecin. Ses activités révolutionnaires sont relancées avec la révolution manquée de 1905, et après la révolution d’Octobre, elle reste en URSS où elle continue son activité littéraire et meurt à Sotchi, en 1947, après avoir travaillé à ses mémoires.

Ses livres:

Incurable, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 2, Après 1900

Tatiana Chtchepkina-Koupernik (1874-1952)

Bien qu’ayant reçu plusieurs prix et décorations, que ce soit à l’époque impériale ou à l’époque soviétique, Tatiana Chtchepkina-Koupernik n’est plus guère connue de nos jours.
Née d’un père avocat et d’une mère pianiste, elle a commencé à écrire très tôt, et est l’autrice de nombreuses nouvelles et poèmes.
C’est toutefois au théâtre qu’elle a consacré une large partie de sa vie, notamment en traduisant en russe (parfois de façon très libre), des dizaines de pièces de théâtre.
Mariée deux fois, mais aussi lesbienne (elle eut plusieurs amantes, dont la grande actrice Lidia Yavorskaya), elle resta en URSS après la Révolution. Toutefois, durant cette période, elle n’a quasiment plus publié que des mémoires ou des témoignages.

Ses livres:

Le drame de la nounou, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 2, Après 1900